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Quelle est la position de votre mouvement
concernant la nature ?
Introduction
 Le
plan de Dieu qui a précédée toute la création
a prévu que les êtres humains - trésors de Dieu
- utilisent la matière pour établir sur la Terre une
civilisation paradisiaque, reflet de la civilisation paradisiaque
existant dans le monde divin. Pour que ce plan puisse s'accomplir,
Dieu a fait en sorte de créer la Terre et toutes les ressources
naturelles, tout d'abord sous une forme spirituelle, avant de les
matérialiser dans le monde physique. Dieu a consacré
des milliards d'années à la création des arbres,
des poissons, et de toutes les existences matérielles. Dieu
a confié à l'humanité - capable d'agir sur
la matière - la mission d'établir sur la planète
Terre qui est notre seul foyer une civilisation valorisant et respectant
les ressources naturelles et les objets matériels. Puisque
la matière n'existe que dans le monde physique, elle doit
être mise en valeur, respectée et utilisée judicieusement.
Avertissement du fondateur
Dès les débuts de Mahikari, à la fin des années
50, son fondateur Kôtama Okada a fait de nombreuses prédictions.
Il a prédit que si les êtres humains continuaient à
polluer l'environnement, avec des produits chimiques toxiques, la
Terre deviendrait stérile et la santé des hommes serait
mise en danger. Il a dit que les êtres humains devraient faire
preuve de discernement par rapport à l'utilisation des ressources
naturelles de la Terre. La consommation aveugle de combustible fossiles,
ajoutait-il, allait provoquer la pollution de l'atmosphère,
des pluies acides, la mauvaise qualité de l'air et le réchauffement
de la planète. La "surchauffe planétaire",
terme utilisé dans la prédiction de Kôtama Okada
dès 1959, n'est pas due seulement à des causes anthropiques
mais également à cause de l'augmentation de la puissance
spirituelle du feu, qui se manifeste par exemple, par l'intensification
de l'activité solaire.
Etat actuel
 Après
4 milliards 600 millions d'années, 7 milliards d'êtres
humains vivent sur Terre. Elle est à l'agonie. L'époque
où la nourriture, l'eau, l'air sont de plus en plus pollués
est arrivée et de plus, ces biens deviennent insuffisants.
Notre empreinte écologique va bientôt atteindre le
double de ce que la Terre peut absorber. L'existence de la vie humaine
est menacée.
Les changements climatiques engendreront des catastrophes à
grande échelle auxquelles il faut se préparer. Dès
lors, il est important pour les individus, les communautés,
les pays, les organisations internationales, d'œuvrer ensemble
pour se préparer à faire face à des désastres,
avec une conscience profonde que tous les êtres humains sont
des enfants de dieu. De même il est important que les êtres
humains conservent et protègent les ressources naturelles.
Positionnement
Shizen : la nature en langue japonaise se traduit par la bonté
absolue. Il s'agit de protéger l'ensemble de la création
afin qu'elle retrouve sa condition originelle, celle d'un écosystème
vivant, magnifique et harmonieux.
A cause du manque de recul sur leurs effets sur la santé
humaine, les organismes génétiquement modifiés
sont considérés comme risqués, aussi bien pour
les êtres humains que pour les animaux.
Le manque de respect du monde animal, révélé
par des scandales comme l'encéphalite spongiforme et la grippe
aviaire se poursuit avec de nouvelles expérimentations telles
que le clonage des animaux. C'est une technologie effroyable, que
même les scientifiques ne maîtrisent pas.
Sûkyô Mahikari encourage la pratique consistant à
éviter tout gaspillage et à utiliser les biens matériels
judicieusement, parce que cette pratique peut aider à conserver
les précieuses ressources naturelles, à réduire
les émissions de carbone et à protéger l'environnement.
Quelles sont vos actions vis-à-vis de
la nature ?
Actions de reboisement
La déforestation, la désertification sont des problèmes
croissants partout dans le monde. Afin d'aider à inverser
cette tendance, en coopération avec diverses organisations
locales, nationales et internationales, Sukyo Mahikari soutient
des programmes de reboisement en vue de revivifier l'environnement.
Par exemple au Sénégal, au Mali et au Burkina Faso,
le groupe des jeunes de Mahikari a pris part au projet de la "Grande
Muraille Verte" qui a été initée en 2005
par des chefs d'Etats d'Afrique, et qui prévoit d'aménager
une bande forestière de 15 kilomètres de large et
de 7000 kilomètres de long, soit de Dakar à Djibouti.
Plus d'un million d'arbres ont été plantés
depuis 2005 par les jeunes africains de Sukyo Mahikari renforcés
par d'autres jeunes européens. D'autres projets de reforestation
ont également été développés
en Côte d'Ivoire, en Angola et au Portugal. Le travail effectué
en Afrique a été reconnu par le président de
la Côte d'Ivoire qui a reconnu Sûkyo Mahikari comme
le groupement engagé de la meilleure manière pour
le reboisementLe parlement sénégalais a également
attribué le prix Afrique verte à Sûkyo Mahikari.
Une cinéaste polonaise, Madame Malgorzata Frymus a gagné
le prix de l'ange de la Paix au festival du film documentaire de
Monaco. Touchée par le travail des membres de Mahikari elle
a accordé son prix à l'organisation.
Fermes et jardins yôkônoen
Dès 1981, Madame Keishu Okada, successeure de M. Kôtama
Okada, a développé le projet de yôkônoen :
ferme de la lumière rayonnante. Cette méthode a été
tout d'abord testée avec succès sur un terrain devenu
stérile situé près de Nyukawa, au centre de
l'île de Honshu, à cause de l'utilisation excessive
de produits chimiques. Il s'agit d'une approche spirituelle intégrant
des méthodes de jardinage biologique, à savoir une
agriculture combinant l'utilisation du compost avec une attitude
et des mots positifs, ainsi que la lumière de Dieu. Le projet
de yôkônoen vise à promouvoir l'idée que
les êtres humains peuvent prospérer ensemble. Toute
notion d'exploitation, de domination et de conflit avec la nature
y est absente et les prétendus "mauvaises herbes"
et "insectes nuisibles" ne sont pas considérés
comme des ennemis, mais comme des éléments générés
par les mécanismes naturels pour assurer l'équilibre
et la santé du sol. En participant aux activités de
yôkônoen, on s'aperçoit qu'un sentiment de révérence
et de respect grandit en nous. C'est ainsi que, naturellement, notre
sentiment de gratitude pour les nombreuses grâces que nous
recevons chaque jour devient plus profond. Des fermes et des jardins
de yôkônoen se sont développés partout
dans le monde. En octobre 2000, la représentation bolivienne
de l'ONU pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), a officiellement
félicité un agriculteur yôkô pour le développement
de l'agriculture dans son district. Il a été distingué
pour sa technique agricole qui lui a permis d'obtenir des rendements
bien plus élevés que la moyenne, sans l'utilisation
de produits chimiques et avec une irrigation relativement plus faible.
Tous les membres de Sukyo Mahikari sont encouragés à
pratiquer l'agriculture yôkô. Ceux qui habitent dans
un appartement peuvent, par exemple, pratiquer le jardinage en pot.
Eviter tout gaspillage : pratique des 4R
Le prix Nobel de la Paix de 2004, Madame Wangari Maathai a utilisé
le mot japonais "Mottainai" : quel dommage de gaspiller
une chose si précieuse. Elle a eu l'idée de l'utiliser
lors d'une campagne mondiale, appelant tous les peuples à
utiliser les ressources terrestres plus efficacement. Pour cela,
elle a préconisé la pratique des 4 R - réduction,
réutilisation recyclage et réparation. Vertu de la
modération encouragée et suivie par la plupart des
membres de Sukyo Mahikari.
Favoriser les énergies renouvelables
Le désastre dû aux explosions des réacteurs
de la centrale de Fukushima dai-ichi a paralysé la confiance
dans l'énergie nucléaire. Des alternatives pour la
production d'énergie électrique renouvelable ont été
initiées par Sukyo Mahikari par la réalisation de
deux petites centrales hydroélectriques construites à
proximité de Takayama au centre de l'île de Honshu
au Japon. Elles sont actuellement en service et produisent de quoi
alimenter 1200 ménages.
Nettoyage de l'environnement
De nombreuses actions sont organisées par les centres de
Sukyo Mahikari ou par des membres, dans le monde entier, pour ramasser
les déchets éparpillés dans la nature et contribuer
à l'embellissement de la société.
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